Le rôle émergent des vaccins à ADN

Comment fonctionnent les vaccins à ADN

L’immunisation de l’hôte avec un morceau d’ADN viral plutôt qu’un fragment protéique antigénique du virus, permet de stimuler la génération d’une immunité à médiation cellulaire (Fig. 2). Les vaccins à ADN contiennent les nucléotides codant pour une partie antigénique du virus, comme la région du noyau viral ou la région de l’enveloppe. L’ADN est absorbé par la cellule hôte, traduit et le produit protéique est exprimé. La protéine virale est fabriquée au niveau intracellulaire et la protéine est traitée par la voie endogène du CMH de classe I.

Vaccins à ADN. Les vaccins à ADN favorisent une réponse immunitaire à médiation cellulaire. Les vaccins à vecteur ADN plasmidique portent l’information génétique codant pour un antigène, permettant à l’antigène d’être produit à l’intérieur d’une cellule hôte, conduisant à une réponse immunitaire à médiation cellulaire via la voie du CMH I. Le vaccin à ADN plasmidique (ci-dessus) porte le code génétique d’un morceau d’antigène pathogène ou tumoral. Le vecteur plasmidique est absorbé par les cellules et transcrit dans le noyau (1). L’ARNm simple brin (2) est traduit en protéine dans le cytoplasme. L’antigène protéique dérivé du vaccin ADN (3) est ensuite dégradé par les protéosomes en peptides intracellulaires (4). Le peptide dérivé du vaccin se lie aux molécules du CMH de classe I (5). Les complexes antigène peptidique/CMH I sont présentés à la surface des cellules (6), liant les lymphocytes cytotoxiques CD 8+ et induisant une réponse immunitaire à médiation cellulaire. Comme les vaccins à ADN génèrent une immunité à médiation cellulaire, on peut espérer qu’ils seront efficaces contre certains virus difficiles, même si les vaccins standard n’ont pas fonctionné.

Plus spécifiquement, le vaccin à ADN plasmidique porte le code génétique d’un segment d’antigène pathogène ou tumoral. Le vecteur plasmidique est absorbé par les cellules et transcrit dans le noyau. L’ARNm simple brin est traduit en protéine dans le cytoplasme. L’antigène protéique dérivé du vaccin ADN est ensuite dégradé par les protéosomes en peptides intracellulaires. Le peptide dérivé du vaccin se lie aux molécules de classe I du CMH. Les complexes antigène peptidique/CMH I sont présentés à la surface des cellules où ils se lient aux lymphocytes cytotoxiques CD 8+ et induisent une réponse immunitaire à médiation cellulaire. Comme les vaccins à ADN génèrent une immunité à médiation cellulaire, on peut espérer qu’ils seront efficaces contre certains virus difficiles – même lorsque les vaccins standard n’ont pas fonctionné.

Les vaccins à ADN peuvent présenter des avantages importants par rapport aux vaccins standard. Ils peuvent exprimer des épitopes antigéniques qui ressemblent davantage aux épitopes viraux natifs et pourraient donc être plus efficaces. Avec les vaccins vivants atténués et les vaccins tués, le processus de fabrication peut modifier la structure secondaire et tertiaire des protéines et donc l’antigénicité du vaccin ; avec les vaccins à ADN nu, la cellule hôte fabrique l’épitope viral. Les vaccins à ADN seraient plus sûrs que les vaccins à virus vivants, en particulier chez les patients immunodéprimés, comme ceux infectés par le VIH. Les vaccins à ADN peuvent être construits de manière à inclure des gènes contre plusieurs agents pathogènes différents, ce qui réduit le nombre de vaccinations nécessaires pour immuniser complètement les enfants. La construction et la fabrication des vaccins à ADN seraient simples. Enfin, les vaccins à ADN pourraient être prometteurs pour traiter les personnes déjà infectées par des infections virales chroniques (c’est-à-dire le VHC, le VIH ou le VHS).

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