Le programme de surveillance antimicrobienne des gonocoques (GASP)
L’évolution rapide de la sensibilité aux antimicrobiens de Neisseria gonorrhoeae a créé un important problème de santé publique.
La résistance des gonocoques à la pénicilline et à la tétracycline est apparue pour la première fois en Asie au cours des années 1970. Des niveaux élevés de résistance aux quinolones (par exemple, la ciprofloxacine) se sont développés au milieu des années 2000. Les données les plus récentes indiquent une augmentation de la résistance des gonocoques aux céphalosporines orales de troisième génération et des échecs de traitement avec ces dernières. Plusieurs des souches gonococciques associées à l’échec du traitement par céphalosporine ont également démontré une résistance à d’autres antibiotiques et ont été classées comme gonocoques multirésistants.
- Résistance aux antimicrobiens chez Neisseria gonorrhoeae : surveillance mondiale et appel à une action collaborative internationale
PLoS Med 14(7) : e1002344.
La résistance des gonocoques aux céphalosporines de troisième génération est apparue dans dix pays avec une propagation encore plus large des gonocoques qui présentent des déterminants de la résistance aux céphalosporines !
Le réseau GASP de l’OMS
GASP est un réseau mondial de laboratoires qui est coordonné par des centres de coordination régionaux
- Points focaux régionaux et pays participants
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Objectifs du GASP de l’OMS
- Assurer une surveillance sentinelle adéquate de la RAM afin d’informer les directives de traitement dans tous les pays
- Etablir une stratégie pour détecter rapidement les patients atteints d’infections gonococciques, qui présentent un échec thérapeutique clinique et/ou microbiologique après un traitement par céphalosporine recommandé
- Assurer une prise en charge clinique efficace des patients infectés et de leurs partenaires sexuels
- Infections sexuellement transmissibles (IST) PAGE D’ACCUEIL
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