Quand pleurer fait le meilleur sexe que vous ayez eu

Un bon sexe et/ou un orgasme précédant les larmes met votre corps et votre esprit à travers un large éventail de sentiments, de sensations et d’émotions fortes. Ce n’est donc pas une surprise si vous commencez à pleurer.

C’est comme une grande libération émotionnelle qui peut durer de quelques instants à plusieurs heures.

Écrivain à succès du New York Times, Emily Nagoski partage son point de vue sur ces émotions intenses.

Voyez, pleurer est une question d’intensité, pas de valence. Ce n’est pas ce que vous ressentez qui compte, c’est l’intensité de ce que vous ressentez. Les gens pleurent de joie aussi bien que de chagrin. Il s’agit simplement de la libération d’émotions intenses. L’orgasme aussi est la libération d’une émotion intense – en effet, la recherche sur l’orgasme est souvent caractérisée dans la littérature psychologique comme une recherche sur les émotions.

Selon le Dr Schweitzer, les orgasmes produisent un milk-shake de neuro-hormones dans le cerveau. Il s’agit notamment de « niveaux élevés d’endorphines, d’ocytocine et d’une dose de prolactine pour contrer les effets de la dopamine accrue ». Il est donc compréhensible que notre corps réagisse par toute une série de comportements qui échappent à notre contrôle. »

Sexologue médicale, le Dr Marie Tudor explique qu' »avec le « lâcher prise » qui se produit avec l’orgasme, il peut aussi y avoir un lâcher prise des émotions. Pour certaines personnes, cela peut impliquer de pleurer. »

Elle affirme en outre que pleurer après un rapport sexuel ou un orgasme est une réaction totalement naturelle et qu’il n’y a pas nécessairement lieu de s’en inquiéter. « Je regarde simplement les choses en termes de base. Il est compréhensible qu’une libération puisse trébucher sur une autre », dit-elle.

Souvenez-vous, vous n’êtes pas seul.

En fait, vous êtes loin d’être seul.

Une étude sur la dysphorie postcoïtale : Prevalence and Psychological Correlates publiée en 2015 suggère que près de la moitié des femmes (46%) connaissent des pleurs post-coïtaux au moins une fois dans leur vie.

Si vous ne souffrez pas de douleur ou d’inconfort psychologique, il n’y a aucune raison de s’inquiéter lorsque vous vous retrouvez à pleurer après un orgasme.

Surtout si vos larmes servent de défoulement indispensable.

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