Proglycem

EFFETS SECONDAIRES

Fréquents et graves

La rétention de sodium et de liquide est plus fréquente chez les jeunes nourrissons et chez les adultes et peut précipiter une insuffisance cardiaque congestive chez les patients dont la réserve cardiaque est compromise. Elle répond généralement à un traitement diurétique (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).

Infréquent mais grave

L’acidocétose diabétique et le coma hyperosmolaire non cétosique peuvent se développer très rapidement. Le traitement conventionnel par l’insuline et le rétablissement de l’équilibre hydrique et électrolytique est généralement efficace s’il est instauré rapidement. Une surveillance prolongée est essentielle compte tenu de la longue demi-vie de PROGLYCEM® (voir SURDOSAGE).

Autres effets indésirables fréquents

L’hirsutisme de type lanugo, principalement sur le front, le dos et les membres, survient le plus souvent chez les enfants et les femmes et peut être cosmétiquement inacceptable. Il s’atténue à l’arrêt du médicament.

L’hyperglycémie ou la glycosurie peuvent nécessiter une réduction de la posologie afin d’éviter l’évolution vers une acidocétose ou un coma hyperosmolaire.

L’intolérance gastro-intestinale peut inclure une anorexie, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, un iléus, une diarrhée, une perte transitoire du goût.

La tachycardie, les palpitations, l’augmentation des taux d’acide urique sérique sont fréquentes.

La thrombocytopénie avec ou sans purpura peut nécessiter l’arrêt du médicament. La neutropénie est transitoire, n’est pas associée à une sensibilité accrue aux infections et ne nécessite généralement pas l’arrêt du traitement. Des éruptions cutanées, des céphalées, une faiblesse et des malaises peuvent également survenir.

Les autres effets indésirables qui ont été observés sont

Cardiovasculaires : une hypotension survient occasionnellement, qui peut être augmentée par les diurétiques thiazidiques administrés simultanément. Quelques cas d’hypertension transitoire, pour lesquels aucune explication n’est apparente, ont été notés. Des douleurs thoraciques ont été signalées dans de rares cas. Une hypertension pulmonaire a été signalée chez les nouveau-nés et les jeunes nourrissons (voir MISES EN GARDE).

Hématologique : éosinophilie ; diminution de l’hémoglobine / hématocrite ; saignement excessif, diminution des IgG.

Hépato-rénal : augmentation de l’AST, de la phosphatase alcaline ; azotémie, diminution de la clairance de la créatinine, syndrome néphrotique réversible, diminution du débit urinaire, hématurie, albuminurie. Neurologique : anxiété, vertiges, insomnie, polynévrite, paresthésie, prurit, signes extrapyramidaux.

Ophtalmologique : cataracte transitoire, hémorragie sous-conjonctivale, scotome annulaire, vision trouble, diplopie, larmoiement. Squelettique, tégumentaire ; dermatite moniliaire, herpès, avance de l’âge osseux ; perte des cheveux du cuir chevelu.

Systémique : fièvre, lymphadénopathie. Autres ; goutte pancréatite aiguë/nécrose pancréatique, galactorrhée, grossissement d’une masse dans le sein.

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