Identification des poissons

Cisco (Coregonus spp)

Il existe un certain nombre d’espèces similaires sous le genre Coregonus, qui est classifié comme un membre de la famille des salmonidés et généralement reconnu comme une sous-famille de whitefish. Le whitefish et le cisco habitent beaucoup les mêmes eaux et peuvent être confondus, bien que le cisco soit généralement plus petit.
L’un des plus courants d’entre eux est Coregonus artedii, simplement appelé cisco. Cette espèce est souvent présentée comme le seul cisco car les différences entre les espèces ne sont que des variations mineures dans la forme du corps ou du museau, la préférence pour la profondeur ou le nombre d’œufs. Cependant, il existe, ou existait, peut-être jusqu’à 11 espèces de cisco, dont certaines étaient principalement des fish très profonds.
Dans les Grands Lacs, le cisco a manifestement souffert de la concurrence avec des mangeurs de plancton plus agressifs (comme le gaspareau et l’éperlan) et de la prédation par le saumon et la lamproie marine, qui étaient tous des espèces non indigènes. Le bloater (C. hoyi) est l’espèce des Grands Lacs qui a le moins souffert. Les bloaters ne soutiennent aucun effort de pêche sportive, car ils vivent loin des côtes et ont une bouche trop petite pour les leurres ordinaires. Ils sont cependant des mangeurs efficient et se développent davantage avec moins de nourriture que les gaspareaux.

Les bloaters, ainsi que les autres ciscos des Grands Lacs, sont communément appelés « chevesnes ». Le bloater, en fait, est également connu sous le nom de bloater chub. Ces petits fish, à chair molle-fles et huileuse, constituent un mets de table savoureux et sont populaires pour le fumage commercial, portant habituellement le nom de « chevesne fumé »
Le cisco offre certaines possibilités de sportfishing, surtout pour la pêche sur glace, et constitue un poisson fourrage important pour d’autres espèces, notamment le grand brochet, le doré jaune, la perche et la truite arc-en-ciel. Ils sont particulièrement significant pour le touladi.

Identification

Caractérisé par une fin dorsale adipeuse et une queue fourchue, le cisco a une bouche terminale (une mâchoire inférieure dépassant légèrement la mâchoire supérieure). Le corps est allongé et élancé, avec moins de 100 écailles sur la ligne latérale. Le processus axillaire pelvien, ou progression en forme de poignard, est bien développé. Sa coloration est gris crépusculaire à bleuâtre sur le dos, argentée sur les côtés, et blanche sur le dessous. Toutes les fins sont relativement claires, bien que les fins anales et pelviennes puissent être laiteuses chez les adultes.

En tant que groupe, le cisco (et le whitefish) se différencie rapidement des autres espèces par la présence d’une fin adipeuse. Le cisco peut être différencié du whitefish de lac (Coregonus clupeaformis), qui habite les mêmes eaux plus profondes, par son museau pointu, sa bouche terminale et l’absence de dents ; la bouche du cisco se trouve à l’extrémité de la tête, alors que celle du whitefish est derrière et sous le museau. Le cisco se différencie du touladi (Salvelinus namaycush), par ses écailles plus grandes, sa bouche plus grande et l’absence de dents.

Taille

Le cisco peut varier en longueur de 6 à 25 pouces, la taille moyenne se situant entre 10 et 14 pouces et 0,5 livre ; le record mondial toutes catégories est un poisson du Manitoba (C. artedii) qui pesait 7 livres, 6 onces. La durée de vie moyenne est de 8 ans. Dans certains lacs, la population de cisco peut être rabougrie, et la plupart des fish sont petits.

Histoire de vie/Comportement

Le cisco est un poisson en bancs qui fraie en grandes congrégations à la fin de l’automne après s’être installé dans des eaux peu profondes d’environ 3 à 10 pieds, souvent sur des récifs, et lorsque la température de l’eau est d’environ 39° à 41°F. Les femelles peuvent pondre jusqu’à 30 000 œufs sur le fond du lac, généralement sur du gravier ou des pierres.
Les œufs ne reçoivent aucun soin parental et éclosent en 4 mois. Presque tous les ciscos atteignent la maturité à leur quatrième saison. Certains, comme le petit cisco (C. sardinella), sont anadromes mais ne s’éloignent pas beaucoup de l’embouchure des rivières pendant leur migration.

Nourriture et habitudes alimentaires

Le plancton est la principale source de nourriture du cisco. Au début du printemps, qui est leur saison d’alimentation la plus active (et la plus superficielle), ils peuvent également consommer des vairons, des crustacés et des mayflies.

Autres noms

revers gris, tullibee, hareng de lac, whitefish.

Distribution

Les ciscos sont principalement des habitants du Canada, où ils se trouvent à peu près à l’est du fleuve Mackenzie, en Ontario et au nord dans les Territoires du Nord-Ouest, ainsi que dans une grande partie du Québec.
Ils habitent les Grands Lacs et leurs affluents (y compris le fleuve Saint-Laurent). On les trouve dans certains lacs des États bordant les Grands Lacs, y compris les lacs Finger dans l’État de New York, et dans les bassins versants du cours supérieur du Mississippi.

Habitat

Les lacs d’eau froide sont les lieux d’habitation privilégiés du cisco. Ils peuvent être près de la surface lorsque l’eau est froide ou à des profondeurs de plusieurs centaines de pieds, mais ils restent généralement sous la thermocline dans les lacs où cette stratification se produit.
Ils ont tendance à se regrouper en bancs dans les eaux moyennes et à se déplacer dans des zones moins profondes lorsque l’eau se refroidit à l’automne. Les températures de l’eau supérieures à 60°F sont mortelles pour le cisco, et à mesure que les eaux de surface se réchauffent, ces fish se déplacent plus profondément. Beaucoup nagent près de la surface pendant l’hiver, ce qui offre des possibilités de fishing sur glace.

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