Freinage du pied gauche
Les karts, de nombreux open wheelers, et les voitures qui sont équipées de transmissions automatiques, ou de transmissions semi-automatiques avec palettes de changement de vitesse (comme celles utilisées dans les sports motorisés tels que la Formule 1) n’ont pas d’embrayage actionné par le pied, et permettent, ou parfois même exigent que le conducteur utilise son pied gauche pour freiner.
Une situation de course commune qui nécessite un freinage du pied gauche est lorsqu’un coureur prend un virage sous l’effet de la puissance. Si le pilote ne veut pas lever le pied de l’accélérateur, ce qui pourrait provoquer un survirage en fin de course, le freinage du pied gauche peut induire une situation de léger survirage et aider la voiture à « border » ou à mieux tourner. Un léger freinage du pied gauche peut également aider à réduire le sous-virage.
En rallye, le freinage du pied gauche est très bénéfique, surtout pour les véhicules à traction avant. Il est étroitement lié au tour de frein à main, mais implique le blocage des roues arrière à l’aide du frein à pied (ralentissement en fait, pour réduire la traction, rarement blocage complet – mieux considéré comme une mauvaise application), qui est configuré pour appliquer un biais de pression important aux freins arrière. L’équilibre du véhicule est assuré par la puissance du moteur à l’aide de la pédale d’accélérateur, actionnée par le pied droit. Le pied gauche est donc mis en jeu pour actionner le frein. Il n’est pas aussi nécessaire d’utiliser cette technique avec les véhicules de rallye à traction arrière et à quatre roues motrices, car ils peuvent facilement tourner rapidement en utilisant une puissance excessive aux roues et l’utilisation d’une direction à verrouillage opposé, mais la technique est toujours bénéfique lorsque le conducteur doit décélérer et glisser en même temps. Dans le cas d’une traction arrière, le freinage du pied gauche peut être utilisé lorsque la voiture est en verrouillage opposé et sur le point de tourner. L’utilisation de l’accélérateur et du frein bloquera les pneus avant mais pas les arrière, donnant ainsi aux arrière plus de traction et ramenant l’avant autour.
La légende du rallye finlandais Flying Finn Rauno Aaltonen utilisait le freinage du pied gauche comme style de conduite en rallye lorsqu’il concourait pour Saab dans les années 1950.
Dans les événements NASCAR à plaques restrictives, les pilotes étaient connus pour freiner du pied gauche à certains moments, en particulier dans les situations de trafic intense. Plutôt que de lever le pied de l’accélérateur, ce qui pouvait faire perdre une puissance et une vitesse considérables (en raison des plaques restrictives), un léger coup de frein alors que le pied droit était toujours planté à plat sur l’accélérateur, pouvait aider à éviter le contact et le drafting de bosses.
Cette technique ne doit pas être confondue avec le rétrogradage talon-pointe, qui est une autre technique de conduite.
Le freinage pied gaucheEdit
Une technique de freinage pied gauche dans laquelle le conducteur terminera le rétrogradage talon-pointe en utilisant le freinage standard pied droit, au moment où il passera au freinage pied gauche. Ceci est le plus souvent utilisé par les conducteurs souhaitant employer le freinage du pied gauche, mais qui doivent toujours utiliser le pied gauche pour actionner l’embrayage.
Le freinage par l’accélérateurEdit
Une technique de freinage où le conducteur combinera l’utilisation du freinage du pied gauche avec l’accélérateur pour contrôler dynamiquement la polarisation du frein et supprimer le frein moteur. Dans un véhicule à roues arrière motrices, une plus grande utilisation de l’accélérateur pendant le freinage contrebalancera la force de freinage arrière et déplacera la polarisation du frein vers l’avant.
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