François, duc d’Anjou
François, duc d’Anjou, en entier Hercule-François, duc d’Anjou, également appelé (1566-76) duc d’Alençon, (né le 18 mars 1554, Saint-Germain-en-Laye, France- mort le 10 juin 1584, Château-Thierry), quatrième et plus jeune fils d’Henri II de France et de Catherine de Médicis ; Ses trois frères, François II, Charles IX et Henri III, furent rois de France. Sans sa mort précoce à l’âge de 30 ans, il aurait lui aussi été roi.
Catherine de Médicis lui donne Alençon en 1566, et il porte le titre de duc d’Alençon jusqu’en 1576. Petit et basané, ambitieux et retors, mais chef de la faction catholique romaine modérée appelée les Politiques, il obtient au traité général de Beaulieu (6 mai 1576) un ensemble de territoires qui font de lui un duc d’Anjou. Il courtise également Élisabeth Ier d’Angleterre et réussit même à négocier avec elle un contrat de mariage (1579), qui ne sera toutefois jamais conclu, même après deux visites de courtisans à Londres (1579, 1581-82). Cherchant également à exploiter les conditions instables aux Pays-Bas pendant la révolte hollandaise contre la domination espagnole, il se fait proclamer duc de Brabant et comte de Flandre (1581), mais ces titres restent fictifs.
La mort d’Anjou en 1584, sous le règne d’Henri III sans enfant, fait de son lointain cousin le protestant Henri de Bourbon-Navarre (le futur Henri IV) l’héritier présomptif de la couronne de France.
La mort d’Anjou en 1584, sous le règne d’Henri III sans enfant, fait de son lointain cousin le protestant Henri de Bourbon-Navarre (le futur Henri IV) l’héritier présomptif de la couronne de France.
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