Comment se transmet l’herpès ?

L’herpès génital se transmet par contact sexuel. Ce n’est pas une infection qui se transmet sur des ustensiles, des serviettes ou des savons partagés – bien que ce soit une question fréquente dans notre clinique. L’herpès peut se transmettre par simple contact de peau à peau (de génital à génital) ou par contact avec des sécrétions génitales contaminées. Cela implique un risque associé à la pénétration sexuelle ; vaginale, anale ou orale ainsi qu’au contact direct sans pénétration. Après l’exposition au virus, il s’ensuit une période d’incubation de 2 à 20 jours, suivie de la première poussée d’herpès génital. Malheureusement, environ la moitié ou 50 % des individus infectés ne développeront pas de symptômes et resteront donc dans l’ignorance de leur statut d’herpès.

Le plus grand risque de transmettre ou d’acquérir l’herpès génital est lorsque vous ou votre partenaire infecté souffrez d’une poussée. On estime que cette période de risque accru comprend probablement les 12 à 24 heures précédant l’apparition visuelle des lésions cutanées (lorsque le virus se reproduit dans les cellules nerveuses). De nombreuses personnes qui connaissent des récurrences d’herpès génital sont capables d’identifier l’imminence d’une poussée grâce à leur « prodrome ». Un prodrome peut inclure des sensations nerveuses étranges telles que des démangeaisons, des brûlures, des picotements ou des engourdissements localisés, et ce dans la région où les lésions ont tendance à se produire. Le risque élevé commence à ce moment-là et persiste jusqu’à ce que les lésions soient « encroûtées » – ce qui signifie qu’il y a des croûtes à la surface.

Le risque de transmission est diminué en l’absence de lésions, bien qu’il ne soit pas considéré comme « sans risque » . Dans le passé, on croyait que s’il n’y avait pas de lésions cutanées, alors il n’y avait pas de risque. Des études ont montré que les personnes infectées par l’herpès génital peuvent en fait excréter occasionnellement le virus de l’herpès à partir du nerf et à travers la peau, et ce même en l’absence d’épisode. Les taux d’excrétion asymptomatique varient beaucoup d’une personne à l’autre, et d’une étude à l’autre. On estime qu’il y a environ un jour sur dix où une telle excrétion se produit… il est évidemment impossible de savoir quel jour (en dehors des techniques de recherche). Cette situation est typiquement frustrante pour les patients et les couples vivant avec l’herpès (nous parlerons de la vie avec l’herpès plus tard).

Herpès génital

Herpès génital

.