Comment se déplace la paramécie ? – (Locomotion & Mouvement chez la paramécie)
La paramécie est largement distribuée dans les étangs d’eau douce, les mares, les fossés, les ruisseaux, les rivières, les lacs, les réservoirs, etc. qui contiennent une grande quantité de matière organique en décomposition.
Tous les paramécies sont des protozoaires qui se déplacent à l’aide de cils présents sur la surface externe de leur corps. Ils sont tous appelés ciliés et sont inclus dans le sous-phylum Ciliophora.
Leurs organes locomoteurs sont les cils qui sont disposés en couvrant tout le corps externe de la paramécie en rangées longitudinales définies.
Les cils sont ces nombreuses projections minuscules et fines ressemblant à des cheveux qui couvrent toute la surface du corps. Chaque cilium mesure 10-12 μm de longueur et 0,27 μm de diamètre.
Les paramécies se déplacent comme des bateaux avec de nombreuses pagaies où le corps de la paramécie est le bateau et les cils sont les pagaies. Il y a environ 10 000 à 20 000 cils couvrant toute la surface du corps.
La paramécie a bien une membrane cellulaire avec une pellicule protectrice externe qui protège la membrane cellulaire.
Entre les couches de pellicule, il y a des zones hexagonales. Chaque cilium (pluriel : cils) sort par chacune des zones hexagonales.
En raison de son habitat aquatique, une paramécie est capable de se propulser et de se locomouvoir par les différents mouvements des cils, qui sont disposés en rangées serrées autour de l’extérieur du corps.
Défilez dans cet article pour obtenir plus d’informations sur la paramécie, et son mécanisme de locomotion et de mouvement. Alors, commençons…
Comment se déplace la paramécie : Locomotion &Mouvement chez la paramécie
La paramécie est vraiment des nageurs très rapides en raison de la présence de leur corps profilé qui leur permet de mieux nager dans l’eau avec un minimum de friction.
Leurs cils en font de merveilleux nageurs. De plus, leur vitesse de locomotion est presque égale à la distance qu’ils peuvent parcourir au rythme d’environ quatre fois leur propre longueur corporelle par seconde.
Certaines espèces comme P. multimicronucleatum et P. caudatum sont si rapides qu’il faut ajouter un agent épaississant à l’eau pour ralentir suffisamment leur mouvement pour l’étudier.
Leur type de nage rapide est facilité par le battement de cils très fins, semblables à des cheveux, qui recouvrent toute la surface du corps des animaux. Ils peuvent effectivement se déplacer à la vitesse de 1500 μm par seconde.
★ Battements ciliaires : Mouvement de la Paramécie dû aux oscillations du Cilium
Le cilium de la Paramécie est caractérisé en raison de ses mouvements oscillatoires. Pendant le mouvement de la Paramécie, on observe qu’un cilium oscille comme un pendule.
Le mouvement des cils se fait à la manière d’une vague appelée rythme métachronique. Un rythme métachronique est également appelé une onde métachronique qui se réfère aux mouvements ondulés produits par l’action séquentielle des cils qui produisent l’apparence d’une onde progressive.
Chacune des oscillations rythmiques métachroniques du cilium comprend une course efficace rapide et une course de récupération lente. La course effective et la course de récupération sont bien visibles dans tous les ciliums de la paramécie.
Vous remarquerez qu’un cycle de battement ciliaire consiste en une course effective au cours de laquelle le cilium étendu effectue un mouvement de type rame vers un côté, et une course de récupération au cours de laquelle le cilium revient en arrière en propageant une courbure de la base vers la pointe.
Pendant la course effective ou le fort coup de fouet vers l’arrière, le cilium devient légèrement courbé et rigide, ce qui est normal, puis il frappe l’eau comme une rame. Cela fait que le corps se propulse vers l’avant dans la direction opposée au coup.
Le coup de récupération est suivi juste immédiatement après que le coup effectif vient de se terminer, et il amène le cilium à nouveau dans la position pour le prochain coup effectif.
Les cils étant disposés en rangée longitudinale sur la pellicule de la paramécie battent d’une manière caractéristique en forme de vague en commençant par l’extrémité antérieure et en progressant vers l’arrière.
Tous les cils d’une rangée transversale battent simultanément ou de manière synchrone les uns après les autres. Ce qui signifie qu’un cilium se déplace devant celui qui est derrière lui.
★ Mode de nage de la paramécie
La paramécie se déplace et se locomotive c’est-à-dire qu’elle nage dans l’eau à l’aide de ses cils. Elle ne se locomotive pas en ligne droite mais tourne en spirale le long d’une hélice gauche en avançant.
Diverses théories disent que chez la Paramécie, les cils se déplacent dans un système de coordination l’un après l’autre en raison de la contraction des fibres périphériques situées en leur sein en utilisant l’énergie fournie par l’ATP.
Cela se produit parce que d’abord les cils battent obliquement vers la droite afin que l’animal puisse tourner sur la gauche sur son grand axe.
Deuxièmement, les cils du sillon buccal battent obliquement et plus vigoureusement de façon à tourner l’extrémité antérieure continuellement à l’opposé de la face buccale et à se déplacer en cercle.
L’effet combiné du premier battement vers la droite et du second battement provoque le mouvement de l’animal le long d’une trajectoire assez droite, tournant autour de son axe dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Alors que, pendant le mouvement vers l’arrière de la paramécie, vous trouverez qu’elle se déplace en ligne droite alors que les oscillations rythmiques métachroniques du cilium passent de l’extrémité antérieure vers l’arrière. Pendant ce temps de mouvement vers l’arrière, la course effective s’effectue vers l’avant.
Quelques faits rapides sur le mouvement et la locomotion chez la Paramécie
1. Une paramécie se propulse par des mouvements en coup de fouet des cils. Ces cils sont disposés en rangées serrées autour de l’extérieur de la pellicule du corps.
2. Le battement de chaque cilium a deux phases : une « course efficace » rapide et une « course de récupération » lente.
3. Pendant la « course efficace » rapide, le cilium est relativement rigide. Alors que, pendant la lente « course de récupération », le cilium s’enroule de façon lâche sur un côté et balaie vers l’avant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
4. Le mouvement des cils ressemble à un « tapis ciliaire » qui ressemble à un effet comme celui du vent qui souffle sur un champ de céréales.
5. La paramécie tourne en spirale dans l’eau lorsqu’elle progresse et se déplace.
6. La paramécie montre une « réaction d’évitement » lorsqu’elle rencontre un obstacle en avançant. Selon la réaction d’évitement, lorsque la paramécie rencontre un obstacle, la « course effective » de ses cils est inversée et l’organisme nage en arrière pendant un bref instant, avant de reprendre sa progression vers l’avant. S’il se heurte à nouveau à l’objet solide, il répète ce processus, jusqu’à ce qu’il puisse dépasser l’objet.
7. Les cils sont utilisés non seulement dans la locomotion mais aussi pendant l’alimentation. Les paramécies sont hétérotrophes. Pour recueillir de la nourriture, la paramécie effectue des mouvements avec des cils pour balayer les organismes proies, ainsi qu’un peu d’eau, à travers le sillon oral (vestibulum), puis directement dans la cellule.
8. On a calculé qu’une paramécie dépense plus de la moitié de son énergie pour se propulser dans l’eau. Des activités arginine-kinase et adénylate-kinase sont détectées dans les cils qui aident à fournir de l’ATP pour le mouvement ciliaire.
Qu’est-ce que la « réaction d’évitement » dans la locomotion et le mouvement de la Paramécie ?
La réaction d’évitement est un type de réaction que l’on observe lorsqu’une Paramécie pendant sa nage vers l’avant dans l’eau rencontre un obstacle. Le terme « réaction d’évitement » est souvent utilisé dans la description du mouvement de la paramécie.
L’évitement signifie simplement éviter et donc la réaction qui provoque les stimuli d’évitement est la réaction d’évitement. Cette réaction aide la cellule à éviter les obstacles et fait rebondir les autres objets sur la membrane externe de la cellule.
La paramécie effectue cette réaction en inversant simplement la direction dans laquelle ses cils battent. Il en résulte un arrêt, une rotation ou un virage, après quoi la paramécie reprend sa nage vers l’avant.
On a également remarqué que si plusieurs réactions d’évitement se succèdent, il est possible pour une paramécie de nager vers l’arrière, mais pas aussi doucement que vers l’avant.
Cette réaction d’évitement est vraiment très utile car elle aide l’organisme pour changer de direction dès qu’il rencontre un obstacle qui peut aussi être un prédateur. Dans ce cas, les cils commencent immédiatement à battre dans la direction opposée.
Cela aide la paramécie à éviter le prédateur. Rappelez-vous que cette réaction d’évitement ne se produit que lorsque la cellule se heurte à une obstruction, ou lorsqu’elle reçoit des stimuli mécaniques transmettant ainsi les stimuli d’évitement signalant à l’organisme de s’arrêter et de tourner et de reculer progressivement.
Ce processus se poursuivra jusqu’à ce que la cellule soit capable de négocier son chemin autour de l’obstruction.
Le mouvement des cellules de la paramécie est provoqué par le contrôle des ions calcium à l’intérieur de la cellule et des potentiels de la membrane.
L’explication la plus simple de la réaction d’évitement est que le potentiel membranaire contrôle l’afflux d’ions calcium, ce qui régule la fréquence de battement et les angles des cils à la surface de la cellule.
Foire aux questions connexes
Elles peuvent se déplacer très vite et rapidement. On a estimé qu’elles se déplacent à la vitesse de 1500μm par seconde, ce qui représente 4x la distance de leur poids corporel par seconde.
Oui, les paramécies peuvent se déplacer par elles-mêmes. Elles peuvent produire l’ATP nécessaire et peuvent l’utiliser pour son mouvement ciliaire. Ces cils les aident à fouetter d’avant en arrière dans un environnement aquatique, en conséquence ils peuvent se propulser à travers son environnement.
La paramécie ne possède que des cils, on les qualifie donc de ciliés. Ils se déplacent à l’aide de cils et donc ils sont tous appelés ciliés et sont inclus dans le sous-phylum Ciliophora.
Les cils sont des projections de la surface cellulaire sortant des couches pelliculaires et sont recouverts de membranes qui sont continues avec le reste de la membrane de la surface cellulaire.
Les cils ont des fonctions importantes dans la vie des paramécies, comme la locomotion dans l’eau environnante et l’ingestion de nourriture dans le cytostome.
.
Leave a Reply