Cleveland Indians : Des séries éliminatoires sans Andrew Miller ?

Avec Andrew Miller sur la liste des invalides, le bullpen des Cleveland Indians, autrefois puissant, a pris un autre coup. Cleveland peut-il survivre aux séries éliminatoires avec son absence ?

Le bullpen des Cleveland Indians a collectivement lancé à une ERA de 4,77, la sixième plus faible marque parmi les 30 clubs.

Avec Andrew Miller sur la liste des invalides, le Tribe a reçu une carte difficile, et une qui rendra cette ERA du bullpen encore pire. La partie folle est que selon les normes de Miller, son ERA de 3,38 est trop élevé.

Quoi qu’il en soit, il va manquer à Cleveland. Son groupe de soutien a produit des résultats mitigés.

Heureusement pour les Indians, leur prix de la date limite des échanges, Brad Hand, a été comme annoncé. En 17,2 manches, il n’a permis que trois points comparativement à ses 24 retraits sur des prises.

De l’autre côté, Adam Cimber, le coéquipier de Hand à San Diego, a permis six points mérités et deux coups de circuit en 10,2 manches.

Il est juste de dire qu’Oliver Perez a été sans doute le meilleur releveur des équipes ces derniers temps. Oui, c’est une vraie phrase en 2018.

Le joueur de 36 ans l’a bien senti, puisqu’il a filé une ERA de 1,08 en 25 manches.

Ce n’est pas nécessairement une énorme surprise, puisqu’il a obtenu un solide nombre de strikeouts ces dernières années malgré ses ERA élevées.

A part Hand, Miller et Perez, le reste du groupe laisse beaucoup à désirer. La combinaison de Dan Otero, Josh Tomlin, Tyler Olson et Neil Ramirez a lancé à une ERA de 5,84. Yikes.

Avec la division essentiellement verrouillée, Terry Francona & Co ne sont pas concentrés sur la saison régulière pour Miller, mais les séries éliminatoires.

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S’il n’est pas le même en post-saison ou doit manquer une période de temps prolongée, cela pourrait sonner la fin des espoirs de Cleveland pour la post-saison. Avec une telle fragilité et une telle incertitude dans l’enclos, il est difficile d’envisager que les Indians s’alignent bien avec les releveurs des Astros de Houston ou des Yankees de New York.

En conséquence, Miller utilisera sans doute ce passage comme un temps de repos pour le voyage imminent de son équipe en post-saison.

La question restera : les Indians peuvent-ils survivre aux séries éliminatoires avec (ou sans) Miller ?

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