Architecture française

Gallo-romaineEdit

Voir aussi : Architecture de la Rome antique et culture gallo-romaine
L’amphithéâtre de Nîmes

L’architecture de la Rome antique a d’abord adopté l’architecture grecque extérieure et, à la fin de la République, le style architectural a développé son propre style très distinctif en introduisant les arcs, les voûtes et les dômes, auparavant peu utilisés. L’invention du béton a été un facteur crucial de cette évolution, appelée « révolution architecturale romaine ». Des éléments sociaux tels que la richesse et la forte densité de population dans les villes ont forcé les anciens Romains à découvrir de nouvelles solutions (architecturales). L’utilisation de voûtes et d’arcs, associée à une bonne connaissance des matériaux de construction, leur a par exemple permis de remporter des succès sans précédent dans la construction d’imposantes structures à usage public.

Des exemples notables en France à cette époque sont les Alyscamps à Arles et la Maison Carrée à Nîmes. L’Alyscamps est une grande nécropole romaine, qui se trouve à une courte distance à l’extérieur des murs de la vieille ville d’Arles. C’était l’une des nécropoles les plus célèbres du monde antique. Son nom est une corruption du latin Elisii Campi (c’est-à-dire Champs-Élysées ou Champs Élysées). Elles étaient célèbres au Moyen Âge et sont mentionnées par l’Arioste dans l’Orlando Furioso et par Dante dans l’Enfer. Les Alyscamps ont continué à être utilisés pendant une bonne partie de l’époque médiévale, bien que le déplacement des reliques de saint Trophime vers la cathédrale en 1152 ait réduit son prestige.

Pré-romanEdit

Articles principaux : Architecture mérovingienne et architecture carolingienne

L’unification du royaume franc sous Clovis Ier (465-511) et ses successeurs, correspond à la nécessité de construire des églises, et surtout des églises de monastères, car celles-ci sont désormais les lieux de pouvoir de l’église mérovingienne. Les plans s’inscrivent souvent dans la tradition des basiliques romaines, mais reprennent aussi des influences venues d’aussi loin que la Syrie et l’Arménie. À l’est, la plupart des structures étaient en bois, mais la pierre était plus courante pour les bâtiments importants à l’ouest et dans les régions du sud qui tombèrent plus tard sous la domination mérovingienne. La plupart des grandes églises ont été reconstruites, généralement plus d’une fois, mais de nombreux plans mérovingiens ont été reconstitués à partir de l’archéologie. La description, dans l’Histoire des Francs de l’évêque Grégoire de Tours, de la basilique Saint-Martin, construite à Tours par Saint Perpetuus (évêque 460-490) au début de la période et alors à la limite du territoire franc, donne lieu de regretter la disparition de cet édifice, l’une des plus belles églises mérovingiennes, dont il dit qu’elle possédait 120 colonnes de marbre, des tours à l’extrémité orientale et plusieurs mosaïques : « Saint-Martin présente l’emphase verticale, la combinaison de blocs formant un espace intérieur complexe et une silhouette extérieure d’une richesse correspondante, qui seront les caractéristiques de l’art roman ». L’une des caractéristiques de la basilique de Saint-Martin, qui est devenue un signe distinctif de l’architecture des églises franques, est le sarcophage ou reliquaire du saint élevé pour être visible et placé axialement derrière l’autel, parfois dans l’abside. Il n’y a pas de précédent romain à cette innovation franque. Un certain nombre d’autres édifices, aujourd’hui perdus, dont les fondations mérovingiennes de Saint-Denis, Saint-Géréon à Cologne, et l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris, sont décrits comme étant pareillement ornés.

RomanesqueEdit

Article principal : Architecture romane française
Voir aussi : Liste des caractéristiques régionales des églises romanes

L’architecture de style roman s’est développée simultanément dans certaines parties de la France au Xe siècle et avant l’influence ultérieure de l’abbaye de Cluny. Ce style, parfois appelé « premier roman » ou « roman lombard », se caractérise par des murs épais, l’absence de sculpture et la présence d’arcs ornementaux rythmés appelés bandeau lombard. La cathédrale d’Angoulême est l’un des nombreux exemples dans lesquels les églises byzantines de Constantinople semblent avoir eu une influence sur la conception dans laquelle les espaces principaux sont couverts par des dômes. Cette structure a nécessité l’utilisation de murs très épais et de piliers massifs d’où partent les dômes. Des chapelles rayonnantes entourent l’abside, ce qui est une caractéristique typiquement française et qui devait évoluer vers la chevette. Notre-Dame de Domfront, en Normandie, est une église cruciforme avec une courte abside à l’est. La nef a perdu son bas-côté, et probablement une partie de sa longueur. La croisée possède une tour qui s’élève en deux étages différenciés et est surmontée d’une flèche pyramidale d’un type très répandu en France et en Allemagne, ainsi que sur les tours normandes d’Angleterre. L’abbaye de Fongombault en France montre l’influence de l’abbaye de Cluny. Le plan cruciforme est clairement visible. Une chevette de chapelles entoure l’abside de hasard. La croisée est surmontée d’une tour. Les transepts se terminent par des pignons.

La Saint-Étienne située à Caen présente l’une des façades romanes les plus connues du nord de la France, avec trois portails donnant sur la nef et les bas-côtés, et une disposition simple de fenêtres identiques entre les contreforts des hautes tours. Commencée dans les années 1060, elle a servi de prototype aux façades gothiques. Les flèches et les pinacles, qui semblent surgir inéluctablement des tours, sont du début du XIIIe siècle. L’église de la Trinité de Caen met davantage l’accent sur le portail central et la disposition des fenêtres au-dessus de celui-ci. La décoration des tours commence à un niveau inférieur à celui de Saint-Étienne, ce qui leur donne du poids et de la distinction. Les balustrades supérieures sont des ajouts de style classique. La façade du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, présente une disposition complexe d’ouvertures et d’arcades aveugles qui deviendra une caractéristique des façades gothiques françaises. Elle est rendue encore plus riche par la polychromie de la brique utilisée dans divers motifs, dont le damier, qui caractérise également le décor céramique des églises espagnoles de cette époque. Le profil des nefs est masqué par des arcs ouverts, peut-être pour les cloches. La cathédrale d’Angoulême est une autre façade richement décorée, mais ici, elle est en pierre de taille avec la sculpture comme principal ornement. La disposition des différents arcs n’est pas sans rappeler celle du Puy-en-Velay, mais elle forme cinq divisions verticales fortes qui laissent penser que la nef est encadrée par deux bas-côtés. En fait, l’église n’a pas de bas-côtés et est couverte de coupoles. La sculpture figurative, à l’instar d’une grande partie de la sculpture romane, n’est pas étroitement intégrée aux espaces cintrés dans lesquels elle a été insérée.

A la cathédrale d’Autun, le motif des travées de la nef et des bas-côtés se prolonge au-delà de la croisée et dans le chœur, chaque bas-côté se terminant par une abside. Chaque travée de la nef est séparée au niveau de la voûte par une nervure transversale. Chaque transept fait saillie sur la largeur de deux travées de la nef. L’entrée comporte un narthex qui fait écran au portail principal. Ce type d’entrée sera élaboré à l’époque gothique sur les transepts de Chartres.

MédiévalEdit

Article principal : Architecture gothique française

L’architecture gothique française est un style d’architecture prévalant en France de 1140 à environ 1500, qui se divise largement en quatre styles, le gothique précoce, le haut gothique, le rayonnant, le gothique tardif ou style flamboyant. Le style gothique primitif débute en 1140 et se caractérise par l’adoption de l’arc brisé et la transition avec l’architecture romane tardive. Pour rehausser le mur, les bâtisseurs le divisaient en quatre niveaux : arcade (arcs et piliers), galerie, triforium et clérestorey. Pour soutenir le mur plus haut, les bâtisseurs ont inventé les arcs-boutants, qui n’ont atteint leur maturité qu’au Haut Gothique, au cours du 13e siècle. Les voûtes étaient des voûtes sexpartites à six nervures. Les structures notables de ce style comprennent l’extrémité est de l’église abbatiale de Saint-Denis, la cathédrale de Sens, Notre-Dame de Laon, la façade ouest de la cathédrale de Chartres, Notre-Dame de Paris, la cathédrale de Lyon et la cathédrale de Toul.

Le style haut gothique du 13e siècle a canonisé les proportions et les formes du premier gothique et les a développées davantage pour obtenir des structures légères, mais hautes et majestueuses. La structure des murs a été modifiée, passant de quatre à seulement trois niveaux : arcade, triforium et clérestorey. Les couronnements des piliers sont plus petits pour ne pas arrêter la poussée visuelle vers le haut. Les fenêtres de la clérestauration passent d’une fenêtre par segment, percée dans le mur, à deux fenêtres unies par une petite rosace. La voûte d’arêtes passe de six à quatre arêtes. Les arcs-boutants mûrissent et, après avoir été adoptés à Notre-Dame de Paris et à Notre-Dame de Chartres, ils deviennent la manière canonique de soutenir les murs élevés, car ils servent à la fois à des fins structurelles et ornementales. Le corps principal de la cathédrale de Chartres (1194-1260), la cathédrale d’Amiens et la cathédrale de Bourges sont également des représentants de ce style.

A côté de ces styles gothiques, il existe un autre style appelé « Gothique Méridional » (ou gothique méridional, par opposition au Gothique Septentrional ou gothique septentrional). Ce style se caractérise par une grande nef et ne possède pas de transept. Des exemples de cette architecture gothique seraient Notre-Dame-de-Lamouguier à Narbonne et Sainte-Marie à Saint-Bertrand-de-Comminges.

La galerie fluviale du château de Chenonceau, conçue par Philibert Delorme et Jean Bullant

RenaissanceEdit

Article principal : Architecture française de la Renaissance

Durant les premières années du XVIe siècle, les Français ont été impliqués dans des guerres en Italie du Nord, ramenant en France non seulement les trésors artistiques de la Renaissance comme leur butin de guerre, mais aussi des idées stylistiques. Dans la vallée de la Loire, une vague de construction a été portée et de nombreux châteaux Renaissance sont apparus à cette époque, l’exemple le plus ancien étant le château d’Amboise (vers 1495) dans lequel Léonard de Vinci a passé ses dernières années. Le style devient dominant sous François Ier (voir Châteaux de la Loire).

Le style se transforme progressivement en un maniérisme français connu sous le nom de style Henri II sous l’impulsion d’architectes tels que Sebastiano Serlio, engagé après 1540 dans des travaux au château de Fontainebleau. À Fontainebleau, des artistes italiens tels que Rosso Fiorentino, Francesco Primaticcio et Niccolo dell’ Abbate forment la première école de Fontainebleau. Des architectes tels que Philibert Delorme, Androuet du Cerceau, Giacomo Vignola et Pierre Lescot se sont inspirés de ces nouvelles idées. La façade intérieure sud-ouest de la Cour Carrée du Louvre à Paris a été conçue par Lescot et recouverte de sculptures extérieures de Jean Goujon. L’architecture continue à prospérer sous les règnes d’Henri II et d’Henri III.

Château de Vaux-le-Vicomte

BaroqueEdit

Article principal : Architecture baroque française

Le baroque français est une forme d’architecture baroque qui a évolué en France sous les règnes de Louis XIII (1610-43), Louis XIV (1643-1714) et Louis XV (1714-74). Le baroque français a profondément influencé l’architecture séculaire du XVIIIe siècle dans toute l’Europe. Bien que le plan ouvert à trois ailes du palais ait été établi en France comme la solution canonique dès le XVIe siècle, c’est le palais du Luxembourg (1615-20) de Salomon de Brosse qui a déterminé la direction sobre et classique que l’architecture baroque française allait prendre. Pour la première fois, le corps de logis a été mis en valeur en tant que partie principale représentative du bâtiment, tandis que les ailes latérales ont été traitées comme hiérarchiquement inférieures et convenablement réduites. La tour médiévale a été complètement remplacée par la projection centrale sous la forme d’un portail monumental à trois étages.

Probablement, le formulateur le plus accompli de la nouvelle manière était François Mansart, crédité d’avoir introduit le baroque complet en France. Dans son projet pour le Château de Maisons (1642), Mansart a réussi à concilier les approches académiques et baroques, tout en démontrant son respect pour les idiosyncrasies de la tradition française héritées du gothique. Maisons-Laffitte illustre la transition continue entre les châteaux post-médiévaux du XVIe siècle et les maisons de campagne de type villa du XVIIIe siècle. La structure est strictement symétrique, avec un ordre appliqué à chaque étage, le plus souvent sous forme de pilastre. Le frontispice, couronné d’une toiture séparée aggrandie, est insufflé d’une remarquable plasticité et l’ensemble se lit comme un tout tridimensionnel. Les structures de Mansart sont dépouillées des effets décoratifs exagérés, si typiques de la Rome contemporaine. L’influence du baroque italien est atténuée et reléguée au domaine de l’ornementation décorative.

L’étape suivante dans le développement de l’architecture résidentielle européenne implique l’intégration des jardins dans la composition du palais, comme l’illustre Vaux-le-Vicomte (1656-61), où l’architecte Louis Le Vau, le designer Charles Le Brun et le jardinier André Le Nôtre se sont complétés. De la corniche principale à la plinthe basse, le palais miniature est habillé de ce que l’on appelle « l’ordre colossal », qui rend la structure plus impressionnante. La collaboration créative de Le Vau et de Le Nôtre marque l’arrivée du « Magnificent Manner » qui permet d’étendre l’architecture baroque hors des murs du palais et de transformer le paysage environnant en une mosaïque immaculée de panoramas expansifs.

RococoEdit

Voir aussi : Rococo français et Néoclassicisme et Rococo

Le rococo se développe d’abord dans les arts décoratifs et la décoration intérieure. La succession de Louis XIV entraîne un changement dans les artistes de la cour et la mode artistique générale. À la fin du règne du vieux roi, les riches motifs baroques cèdent la place à des éléments plus légers, avec plus de courbes et de motifs naturels. Ces éléments sont évidents dans les conceptions architecturales de Nicolas Pineau. Pendant la Régence, la vie de la cour s’est éloignée de Versailles et ce changement artistique s’est imposé, d’abord dans le palais royal, puis dans toute la haute société française. La délicatesse et l’espièglerie des motifs rococo sont souvent considérées comme parfaitement en phase avec les excès du régime de Louis XV.

Les années 1730 représentent l’apogée du développement du rococo en France. Le rococo conservait le goût baroque pour les formes complexes et les motifs compliqués, mais à ce moment-là, il avait commencé à intégrer une variété de caractéristiques diverses, notamment un goût pour les dessins orientaux et les compositions asymétriques. Le style s’est répandu au-delà de l’architecture et du mobilier pour s’étendre à la peinture et à la sculpture. Le style rococo s’est répandu grâce aux artistes français et aux publications gravées. Il a été facilement reçu dans les parties catholiques de l’Allemagne, de la Bohême et de l’Autriche, où il a été fusionné avec les traditions baroques allemandes vivantes.

NéoclassicismeModifier

Articles principaux : Le néoclassicisme en France, le style Restauration française, le style Directoire et le style Empire

La première phase du néoclassicisme en France s’exprime dans le « style Louis XVI » d’architectes comme Ange-Jacques Gabriel (Petit Trianon, 1762-68) ; la seconde phase, dans les styles appelés Directoire et « Empire », pourrait être caractérisée par l’Arc de Triomphe astylaire sévère de Jean Chalgrin (conçu en 1806). En Angleterre, les deux phases pourraient être caractérisées d’abord par les structures de Robert Adam, puis par celles de Sir John Soane. Le style intérieur en France était initialement un style parisien, le « Goût grec », et non un style de cour. Ce n’est que lorsque le jeune roi accéda au trône en 1771 que Marie-Antoinette, sa reine férue de mode, introduisit le style « Louis XVI » à la cour.

À partir de 1800 environ, un nouvel afflux d’exemples architecturaux grecs, vus par le biais d’eaux-fortes et de gravures, donna un nouvel élan au néoclassicisme que l’on appelle le Greek Revival. Le néoclassicisme est resté une force majeure dans l’art académique tout au long du XIXe siècle et au-delà – une antithèse constante du romantisme ou des renaissances gothiques – bien qu’à partir de la fin du XIXe siècle, il ait souvent été considéré comme anti-moderne, voire réactionnaire, dans les cercles critiques influents. Au milieu du XIXe siècle, plusieurs villes européennes – notamment Saint-Pétersbourg, Athènes, Berlin et Munich – se sont transformées en véritables musées d’architecture néoclassique. En comparaison, le renouveau grec en France n’a jamais été populaire ni auprès de l’État ni auprès du public. Le peu qu’il en reste commence avec la crypte de Charles de Wailly dans l’église de St Leu-St Gilles (1773-80), et la Barrière des Bonshommes de Claude Nicolas Ledoux (1785-9). Les témoignages directs de l’architecture grecque n’avaient que peu d’importance pour les Français, en raison de l’influence des doctrines de Marc-Antoine Laugier qui cherchait à discerner les principes des Grecs plutôt que leurs simples pratiques. Il faudra attendre le Néo-Grec de Laboustre, sous le second Empire, pour que le renouveau grec fleurisse brièvement en France.

Ancien hôtel du gouvernement à Cayenne, Guyane française, commencé en 1729

Architecture coloniale française primitiveModification

Article principal : Colonial français

Du début du XVIIe siècle aux années 1830, les Français ont possédé d’immenses étendues de territoire en Amérique du Nord, dans les Caraïbes, en Guyane française, au Sénégal et au Bénin. Cet empire comprenait la colonie la plus riche du monde, Saint-Domingue (Haïti) et la plus grande masse terrestre de la France, la Nouvelle-France (aujourd’hui le Québec). À partir de 1604, les colons français et les ingénieurs du gouvernement ont construit des bâtiments massifs et coûteux sur le modèle de Versailles et des grands palais, hôtels particuliers et églises de Paris dans des endroits comme la ville de Québec, le Cap-Francois (aujourd’hui Cap-Haïtien), la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Louis, le Sénégal, Gorée Sénégal et la Guyane française. Les plus somptueux étaient le château Saint-Louis à Québec, le bâtiment du gouvernement au Cap-Francois, le manoir du gouverneur à Cayenne et l’église (aujourd’hui cathédrale) du Cap-Haïtien (aujourd’hui cathédrale Notre-Dame de l’Assomption, Cap-Haïtien). Les Français ont également construit d’importantes structures en Louisiane, notamment à la Nouvelle-Orléans et dans la plantation de Destrehan Plantation, bien qu’il ne reste que très peu de vestiges de la période française. Néanmoins, des bâtiments de style français y ont été construits pendant longtemps, comme en Haïti post-coloniale, notamment le palais Sans-Souci du roi Henri Christophe.

Second EmpireModifier

Plus d’informations : L’architecture du Second Empire et Georges-Eugène Haussmann

Au milieu du XIXe siècle, lorsque Napoléon III a instauré le Second Empire, Paris est devenue une ville glamour aux bâtiments hauts et imposants. De nombreuses maisons étaient embellies par des détails tels que des colonnes jumelées et des crêtes en fer forgé élaborées apparaissaient le long des toits. Mais la caractéristique la plus frappante empruntée à cette période est le toit mansardé, abrupt et en forme de boîte. On reconnaît un toit mansardé à sa forme trapézoïdale. Contrairement à un pignon triangulaire, un toit mansardé est presque vertical jusqu’au sommet, où il s’aplatit brusquement. Cette ligne de toit singulière crée un sentiment de majesté et permet également d’augmenter l’espace habitable dans les combles. Aux États-Unis, le Second Empire est un style victorien. Cependant, vous pouvez également trouver le toit mansardé pratique et résolument français sur de nombreuses maisons contemporaines.

Les Beaux-ArtsEdit

Article principal : Architecture Beaux-Arts

Autre style parisien, les Beaux-Arts sont issus de la légendaire École des Beaux-Arts. En plein essor au 19e et au début du 20e siècle, il s’agissait d’une élaboration grandiose du style néoclassique plus raffiné. Les façades symétriques étaient ornées de détails somptueux tels que des guirlandes, des médaillons, des fleurs et des écus. Ces maisons massives et imposantes étaient presque toujours construites en pierre et étaient réservées aux personnes très riches. Cependant, une maison plus « humble » peut présenter des influences Beaux-Arts si elle possède des balcons en pierre et des ornements en maçonnerie. De nombreux architectes américains ont étudié à l’École des Beaux Arts, et le style a fortement influencé l’architecture des États-Unis de 1880 à 1920 environ.

Le Grand Palais (1897-1900) à Paris, construit dans le style de l’architecture Beaux-Arts

Art nouveau & Art décoEdit

Articles principaux : Art nouveau et Art déco

Moderniste et contemporainEdit

Notre-Dame du Haut, à Ronchamp par Le Corbusier

Parmi les designers et architectes français modernistes et contemporains de renom, on peut citer :

  • Le Corbusier
  • Robert Mallet-Stevens
  • Frédéric Borel,
  • Dominique Perrault,
  • Christian de Portzamparc
  • Jean Nouvel
  • Liste des architectes français d’après-guerre

Exemples de bâtiments modernistes et contemporains en France

  • Villa. Savoye
  • Notre Dame du Haut – « Chapelle du Ronchamp »
  • Les bâtiments de Le Corbusier
  • Villa Noailles
  • Institut du Monde Arabe
  • Les bâtiments de Jean Nouvel

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